À partir de 45-50 ans, les problèmes de prostate sont fréquents chez l’homme. Il est donc recommandé de surveiller cette petite glande de l’appareil reproducteur masculin, et de consulter un médecin en cas de symptôme anormal. Mais quels sont les signes d’un problème de la prostate ? Sont-ils tous révélateurs d’un cancer ou d’une maladie ? En voici 8, qui peuvent indiquer différentes pathologies, dont la prostatite.

Quels sont les principaux symptômes des problèmes de prostate ?

Vous ressentez une douleur dans la prostate ? Vous vous demandez quels sont les signes d’un problème de la prostate ? Quels symptômes sont liés à un cancer ou une maladie prostatique ?
Rassurez-vous, tous ne révèlent pas un cancer. La plupart sont d’ailleurs évocateurs d’un adénome (ou hypertrophie bénigne de la prostate – HBP), une maladie bénigne dont il est possible de prévenir le développement en adoptant quelques bonnes habitudes.

Un jet urinaire faible

L’un des premiers signes d’un problème de la prostate est un jet urinaire moins puissant que d’habitude, avec un débit plus faible. Il va moins loin et après la miction, des gouttelettes involontaires peuvent apparaître.

Une hausse de la durée de la miction

Lorsque le débit urinaire est plus faible, il faut plus de temps à la vessie pour se vider. Ce symptôme est lié à une obstruction sous vésicale, qui peut être le signe d’une HBP (augmentation du volume de l’adénome prostatique).

Une vidange incomplète de la vessie

Ce symptôme se traduit par l’impression, en fin miction, de ne pas avoir complètement terminé d’uriner. S’il persiste, consulter un médecin est nécessaire car la stagnation de l’urine dans la vessie peut entraîner une infection urinaire. Il faut également savoir que cette vidange incomplète peut être provoquée par la constipation, qui exerce une pression sur la prostate et la vessie.

Des fuites urinaires

Les fuites urinaires sont davantage le signe d’un adénome de la prostate que d’un cancer. En effet, l’HBP entraînant une hausse du volume prostatique, une pression est exercée sur l’urètre, ce qui peut provoquer des fuites.

Un besoin fréquent d’uriner la nuit

Un problème de prostate peut aussi se traduire par des envies fréquentes d’uriner la journée (plus de 7 fois) et la nuit (plus de 2 fois). Or, en interrompant le sommeil, ces mictions nocturnes nuisent à sa qualité et provoquent de la fatigue.

Des brûlures lors de la miction

Les brûlures urinaires sont courantes en cas de vidange incomplète de la vessie, et sont le symptôme d’une infection urinaire qui peut à son tour engendrer une prostatite (infection prostatique). Elles peuvent aussi être accompagnées de frissons, fièvre, hausse des mictions et urgences urinaires.

La présence de sang dans les urines

Du sang dans les urines peut indiquer différents problèmes :

  • Hausse d’une inflammation de la prostate ;
  • Apparition de vaisseaux sanguins en raison d’un adénome ;
  • Polype de vessie qui concerne souvent les fumeurs.

Quelle qu’en soit la cause, la consultation d’un médecin ou urologue est essentielle car la présence – ponctuelle ou fréquente – de sang dans les urines n’est jamais anodine.

Des problèmes d’érection

Les troubles de l’érection sont aussi courants chez les hommes présentant des signes d’un problème de la prostate, mais il n’y pas forcément de lien direct entre les deux. Ils peuvent par exemple être causés par le tabagisme, l’obésité, le diabète.
De même, des troubles érectiles peuvent apparaître après un cancer de la prostate, ou avec la prise d’un traitement destiné à améliorer la qualité de la miction.

Comment prévenir les problèmes de prostate chez l’homme ?

Désormais, vous connaissez quels sont les signes d’un problème de la prostate, qui ne témoignent pas tous d’un cancer ou d’une maladie grave. Mais il faut également préciser qu’il est possible de prévenir ces problèmes prostatiques en :

  • Ayant un suivi médical régulier ;
  • Consultant rapidement un médecin ou urologue lorsqu’apparaît un symptôme inquiétant ;
  • Réalisant à partir de 50 ans un dépistage du cancer de la prostate, qui est le premier cancer masculin ;
  • Adoptant un régime alimentaire sain ;
  • Évitant la consommation excessive d’alcool et de tabac pouvant irriter la vessie ;
  • Pratiquant une activité physique régulière ;
  • Allant aux toilettes dès que l’envie se fait sentir.

Aussi utiles soient-elles, ces mesures de prévention ne remplacent pas une consultation chez un urologue, qui permet d’obtenir un diagnostic précis et le bon traitement.

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